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Par ChristianeKolly le 30 Mars 2013 à 07:18
Cher ami,
Je suis toute émue de vous dire que j'ai
bien compris l'autre jour que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir ainsi
vous dévoiler, sans artifice, mon âme
toute nue, daignez me faire visite,
nous causerons et en amis franchement
je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l'affection
la plus profonde, comme la plus étroite
amitié, en un mot : la meilleure épouse
dont vous puissiez rêver. Puisque votre
âme est libre, pensez que l'abandon ou je
vis est bien long, bien dur et souvent bien
insupportable. Mon chagrin est trop
gros. Accourrez bien vite et venez me le
faire oublier. À vous je veux me sou-
mettre entièrement.
Votre poupéeVous l'aurez compris, l'astuce consiste à lire une ligne sur deux. Notez l'élégance manifeste du texte lorsqu'on le lit normalement : un canular, oui, mais un canular de qualité !
George Sand était le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, écrivain français née à Paris le 1er juillet 1804 et morte à Nohant le 8 juin 1876. Elle s'adonnait à tous les genres littéraires : depuis les romans et les nouvelles jusqu'aux critiques et aux textes politiques, en passant par les pièces de théâtre. Parallèlement à ça, George Sand se passionnait pour la peinture et s'impliquait beaucoup dans la vie politique, notamment lors du gouvernement provisoire de 1848.
On a longtemps attribué à George Sand la lettre qui suit, destinée à Alfred de Musset (autre grand écrivain français). Cependant, il s'est rapidement avéré qu'il s'agissait d'un canular qui remonte au dernier quart du XIXesiècle (Source : Les Amis de George Sand). Cela dit, les textes en eux-mêmes n'en restent pas moins de qualité et méritent tout de même le coup d'oeil.
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Par ChristianeKolly le 15 Janvier 2013 à 10:23
Monsieur,
Vous êtes prof et bourge et je suis un titi,
Vous êtes un Nantais et je suis un nanti !
N’êtes-vous pas heureux en tant qu’homme de gauche
Qu’un titi puisse avoir quelque argent dans as poche ?
De plus je l’ai gagné en toute honnêteté
Sans voler, sans frauder ni même spéculer
J’ai reçu de par Dieu Le talent de séduire
Et suis dès lors vendeur d’émotion et de rire,
Ce don't vous NE pouvez qu’assez peu vous vanter
Car lorsque je vous vois paraître à la télé
Jean AI Marc d’un Ayrault fatigué et sinistre
Dont on m’a assuré qu’il EST 1er Ministre !
J’aime l’amour, la vie et Le jus de la treille
Mon casier n’est en plus chargé que de bouteilles?.
J’ai donc sans coup férir du jour au lendemain
Fait ma niche fiscale en Mon nid de Néchain
J’aime mieux exporter les kilos que je pèse...
Que de risquer en France une mauvaise Grèce !
Votre sécurité qu’on appelle sociale
Ne soigne pas encore les hernies fiscales,
Je vais donc me soigner, disons à moindre frais,
En buvant du pot belge au lieu d’impôts français
Je reviendrai en France un beau jour ; quand Le fisc
Ne me dira plus, simplement : je confisque
Mais qu’il respectera Le travail que j’ai fait
Pour concourir un peu au bonheur Des Français.
Pour n’être point taxé? d’être un inter ? « minable »
J’arrête ici les frais, car ils sont impayables !
G. DepardieuBelle tirade... de Depardieu à Jean-Marc Ayrault
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